Insecticide | EUPHORBE

Un insecticide à pour propriété de tuer les insectes qui nuisent à la santé du végétal, ou de les éloigner.

Suivant sa catégorie, il agira sur plusieurs zones de l’agresseur :

le système nerveux

les muscles

la régulation de croissance

les intestins

perturbation de l’ADN qui amène à des malformations de testicules

Nom du produit

N° AMM

Blé

Orge

Avoine

Seigle

Graines protéagineuses

Colza

Tourne-sol

Légumineuses

Maïs

Pomme de terre

Betterave

BELEM

2090050

CORAGEN

2100121

CORDOBA

2130059

CYTRINE L

2010282

CYTRINE MAX

2100026

K OBIOL CE 25

8800504

FORCE 1,5

2060194

KARATE 0,4 GR

2150483

KARATE K

8800395

NINJA PRO

9800336

MAVRIK SMART

8900564

TALITA JET

2190016

TEPPEKI

2050046

UPPERCUT

9400085

Pour l’utilisation des produits phytosanitaires, les EPI sont obligatoires.

Description de quelques insectes :
	Le doryphore adulte mesure environ 10 mm de long et 7 mm de large. Il a le corps un peu bombé. La couleur de son corp varie de brun orangé à jaune, et elle est ponctuée de taches noires de diverses formes. Les ailes sont marquées de dix rayures noires longitudinales sur fond jaune. Ils se nourrissent principalement sur le feuillage et pratiquent des trous irréguliers à l’intérieur et en bordure de la feuille, mais ils attaquent aussi les tiges.
Les cécidomyies du blé sont de petites mouches qui se développent sur le blé, le seigle et l’orge et quelques graminées adventices. Adultes, ce sont de petites mouches de 2 à 3 mm, à pattes longues et minces, de couleur rouge-orangé ou jaune citron. Larves, ce sont des asticots de 2 à 3 mm, aplati, de même couleur. Les larves de cécidomyies jaunes, se nourrissant des étamines et ovaires provoquent l’avortement de la fleur. Les larves de cécidomyies orangées, consommant le grain, entraînent la déformation du grain, la perte de poids de 1000 grains et de la faculté germinative
	Le charançon du bourgeons terminal mesure de 2,4 à 3,7 mm de long, au corps noir et brillant, est caractérisé comme tous les charançons par une «trompe» qui porte les antennes. On le reconnaît des autres charançons par la présence de taches latérales blanches entre le thorax et l’abdomen et par l’extrémité rousse de ses pattes. La larve est blanche, elle mesure de 4 à 5 mm de long. Sa tête, initialement brun foncé s’éclaircit progressivement pour devenir jaune clair à la fin de son développement. Au printemps, les pieds du colza attaqués ont jauni. Ils peuvent même avoir succombé aux gels de l’hiver. En coupant la tige à sa base, on retrouve très souvent la larve.
Le charançon des tiges est noir et peut paraître gris cendré du fait de sa pilosité. De 3 à 4 mm de long, il se caractérise comme tous les charançons par une trompe qui porte les antennes. On le distingue des autres charançons par la coloration noire de ses pattes. La larve est blanche jaunâtre, mesure environ 7 mm de long. Sa tête, initialement brun foncé, devient brun jaune en fin de développement. Les attaques se reconnaissent par la présence de trous dans la tige de 1 mm de diamètre environ, baveux puis bordés de blanc, souvent situés à la base des ramifications. Ces trous s’étirent ensuite et provoquent des renflements, des torsions de la tige et dans certains cas des éclatements. Des champignons s’installent ensuite dans les blessures et provoquent des pourritures et un dessèchement prématuré.
	La cicadelle des céréales est un insecte sauteur de grande mobilité, de 3,5 à 4,5 mm de long, de couleur vert-brun avec des taches foncées réparties sur le corps et des yeux rouges. Il se déplace par sauts et vols. La larve ressemble a l’adulte. A côté des dégâts réalisés par prélèvement de sève, c’est surtout la transmission du virus des pieds chétifs qui peut être responsable de graves pertes de rendement. Cette transmission se fait par piqûres d’alimentation aux stades précoces des céréales (coléoptile à tallage). La virose atteint principalement le blé tendre d’hiver. Les symptômes sont généralement observés à la reprise de végétation, souvent le long des lignes de semis, sous forme de jaunissement des feuilles, de nanisme, voire de disparition de pieds et de stérilité des épis.
La grosse altise mesure de 3 à 4,5 mm de long, à la cuticule brillante à reflets bleu-noir avec l’extrémité des pattes, les antennes et la tête, roux doré. Ce sont les larves, en creusant des galeries dans les pétioles et dans la tige, qui sont les plus préjudiciables à la culture. Les plantes infestées présentent un retard de végétation, un port buissonnant et surtout une moindre vigueur, ce qui se traduit par des pertes de rendement.
	La petite altise adulte mesure de 3 à 3,5 mm sa tête et thorax noir verdâtre ; ses ailles sont noirs avec une large bande jaune latérale sur chacun d’eux et le bout des pattes sont roux. Par temps chaud et sec elle vit sur les feuilles, par temps froid ou humide elle reste caché sous le feuillage ou dans le sol. Les dégâts son principalement sur les feuilles avec des morsures multiples et rondes de 1 mm de diamètre ainsi que des trous dans les cotylédons et le limbe des feuilles.
Il existe deux espèces de limaces : la limace grise, la limace noire. L’activité des limaces est essentiellement nocturne. Si les conditions sont favorables (température et humidité), elles sortent et s’activent à la recherche de nourriture. Elles peuvent s’alimenter à proximité ou se déplacer (si le sol est humide en surface), parcourant jusqu’à 3m par nuit. Elles sont capables d’ingurgiter l’équivalent de 50% de leur poids en 24h. Les impacts des limaces sont les plus dommageables sur les jeunes plants de colza : jusqu’au stade 3-4 feuilles. A la levée du colza, les dégâts occasionnés sont la destruction de la plantule.
	La mouche mineuse des céréales adulte est ne petite mouche de 2,5 à 3 mm, au corps trapu, nettement divisé en 3 parties, de couleur grise à brune, ornée de motifs jaunes. La larve est un asticot de 1 à 8 mm selon le stade, de couleur blanche. Les plages de feuilles minées, creusées par les larves sur les feuilles du dessus des céréales, limitent la photosynthèse essentielle à la bonne alimentation de l’épi. Elles peuvent provoquer des grosses pertes de rendement.
La noctuelle défoliatrice adulte est papillon d’environ 30-40 mm d’envergure, ailes antérieures de couleur brun ornées de taches selon l’espèce, ailes postérieures grisâtres. La larve elle est une chenille de 30 à 45 mm, jaune verdâtre à brun, ornée de lignes ou taches selon espèces. L’hivernation est le fait des chenilles du dernier stade ou des chrysalides. Les papillons sortent à partir de mai. Différentes générations se succèdent (2 à 3 selon espèces). Les chenilles se nourrissent des feuilles et des tiges. Les noctuelles peuvent attaquer (selon les espèces) les crucifères, le tabac, la betterave, le lin, la laitue, la chicorée, le maïs, le sorgho, le millet, l’avoine, l’orge, le riz, la luzerne, le trèfle, le lin, le colza, le pois, les graminées des prairies…
	Le puceron cendré est un gros puceron de 2.5mm de long, lorsqu’il est adulte il n’a pas d’ailles. Il est de couleur vert olive violacé, recouvert d’une pubescence blanchâtre. À l’automne, les pucerons épuisent les jeunes plantules en prélevant la sève. Les attaques les plus préjudiciables sont les plus précoces, car elles provoquent une perte de vigueur lors d’une phase essentielle pour l’implantation. Le puceron cendré est également capable d’être le vecteur de viroses.
Les pucerons d’automnes présentent tous une taille d’environ 2 mm et peuvent être observés sous leur forme ailée ou aptère. Préférez, pour les observer au champ, un temps ensoleillé : leur activité est plus forte. Les larves de ces pucerons ressemblent aux adultes aptères, en plus petit. Les pucerons transmettent le virus de la jaunisse nanisante. Ils provoquent un jaunissement des feuilles les plus âgées à la montaison accompagné d’un nanisme et les foyers sont circulaires (diamètre de 1 à plusieurs mètres). On peut aussi observer un rougissement de des feuilles qui prennent une couleur lie de vin caractéristique.
	Les pucerons noirs : L’adulte ailé mesure de 1,5 à 2,5 mm, il a des taches noires sur l’abdomen vert et la tête et le thorax noirs. Ses 2 longues paires d’ailes sont translucides L’adulte aptère est plus petit que les ailés, vert clair Les dégâts dus au fait que les pucerons sont vecteurs des virus de la jaunisse. Le puceron noir est impliqué dans la dispersion du virus au champ. On observe également des dégâts directs car les pucerons sont des insectes piqueurs suceurs ca forme des feuilles recroquevillées et un retard de croissance.
Le puceron vert à un corps allongé, de 2,2 à 3 mm et aux yeux rouges. Il dispose d’une queue longues et ses antennes sont aussi longues que son corps. La larve est semblable à l’adulte, mais sans queue. Les fortes populations de pucerons provoquent un affaiblissement des jeunes pousses qui jaunissent et se dessèchent. Elles peuvent aussi entraîner l’avortement des fleurs. Les dégâts sont surtout dus aux piqûres effectuées par les adultes et les larves pour se nourrir, mais les pucerons peuvent aussi transmettre certaines maladies virales (mosaïques, jaunisses) et limiter la photosynthèse des plantes.
	La pyrale adulte est un papillon de 20 à 30 mm avec des ailes triangulaires et de couleur jaune pâle pour la femelle ou ocre pour le mâle. Au stade œuf il est positionné sous les feuilles le long de la nervure centrale et déposé par groupe de 5 à 30 œufs (plusieurs centaines d’œufs peuvent être produits par femelle). Au stade larve, c’est une chenille de 3 à 20 mm qui est grise jaunâtre à tête foncée et a deux taches noires par segment abdominal. Les dégâts directs sont une diminution du PMG , la casse de la tige et la chute des épis du aux galeries creusées par les larves. Les dégâts indirects sont des perforations causées par les larves constituent des portes d’entrée pour certains champignons (ex : Fusarium moniliforme).
Le taupin est un coléoptère dont la larve particulièrement vorace occasionne des dégâts importants dans les cultures de maïs. Adulte, il atteint à maturité 7 à 8 mm de longueur. Son corps, allongé, est recouvert d’une pubescence de couleur gris-blanc velouté sur les faces ventrales et dorsales. Sa tête large se fond presque dans son thorax, ses élytres sont rougeâtres et son pronotum, brun foncé, peut tirer vers le noir. L’œuf mesure jusqu’à un demi-centimètre. Sa larve, qui peut atteindre 2 cm, possède de courtes mandibules, un corps jaunâtre cylindrique très résistant, et trois paires de pattes derrière la tête. Les dégâts sont essentiellement causés par la larve du taupin. Elle apprécie les graines du maïs et en empêche la germination en s’attaquant aux semis. Mais elle creuse également des galeries dans la partie souterraine de la tige du jeune plant. La plantule, endommagée, flétrit et s’assèche. Généralement, ces attaques sont concentrées dans les zones humides du champ.
	La tenthrède de la rave adulte mesure entre 7 et 8 mm, son corps jaune orangé avec une tête noire et des ailes membraneuses. La larve mesure 20 à 50 mm et elle est translucide, grisâtre ou verdâtre avec un aspect noirâtre en fin de développement. Les jeunes larves décapent la face inférieure des feuilles ou les perforent. Les larves plus âgées, de couleur foncée, rongent les feuilles à partir de la face inférieure et du bord et ne laissent subsister que les nervures.
Les tipules, souvent appelées « cousins », ressemblent à d’énormes moustiques gris de 15 à 25 mm, avec de longues pattes cassantes, un corps étroit et allongé, une tête prolongée par un museau et des ailes grisâtres. La larve est de couleur gris terreux, cylindrique et d’environ 20 à 25 mm. L’adulte n’est pas nuisible. C’est la larve qui, en rongeant les racines, la base des tiges et les feuilles des jeunes plantes, les font flétrir. A noter que les larves se nourrissent la nuit, lorsque l’humidité de l’air est élevée et les températures supérieures à 5 °C à la surface. La plupart du temps les attaques sont seulement locale dans une parcelle.
	Le thrips est un petit insecte allongé de 1 à 2 mm de long, marron foncé à noir, le thrips du pois, du lin et des céréales de première génération est pourvu d’ailes très courtes. L’adulte de deuxième génération possède deux paires d’ailes frangées, très étroites. Les dégâts sont dus directement aux piqûres des adultes et des larves sur les jeunes folioles, qui deviennent dures, se déforment et prennent une coloration jaunâtre marbrée. En cas d’attaque grave, des symptômes sont observés à partir du stade deux feuilles. Les plantes initient de nombreuses ramifications, restent chétives et souvent naines. Les feuilles sont gaufrées avec des taches jaunes ou brunes.